Nous allons présenter ici l’analyse fondamental, concept financier utilisé en bourse, permettant la prise de décision. Nous allons d’abord définir cette notion pour ensuite en évoquer les grands principes.
Définition de l’analyse fondamentale
L’analyse fondamentale est une discipline financière que certains investisseurs utilisent en bourse. Elle consiste à tenir compte des caractéristiques d’une entreprise, d’un point de vue économique, ainsi que du marché auquel elle appartient, afin d’évaluer la valeur économique de ladite entreprise. On se concentre donc ici sur l’entreprise et ses fondements.
Elle aide à la prise de décision sur les marchés financiers. En effet, cette méthode aide l’investisseur dans son projet d’acquisition ou de cession d’actions d’une entreprise.
Avec cette analyse, on va calculer la valeur intrinsèque de l’entreprise cible, pour après comparer cette valeur avec le cours de bourse de cette entreprise.
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Les grands principes de l’analyse fondamentale
On peut décomposer en sept points les grands principes de l’analyse fondamentale.
Analyse de l’environnement économique
Cette première étape permet d’évaluer les évolutions macroéconomiques à venir. D’autres points également pris en compte, comme le niveau des taux d’intérêts sans risque ainsi que leurs perspectives.
Étude du contexte concurrentiel et du secteur d’activité
A cette étape, on regardera de près la concurrence sur le marché de l’entreprise en se posant des questions comme la structuration de l’offre ou encore les canaux de distribution et la répartition géographique, mais aussi la part de marché des différents intervenant du secteur, les évolutions technologiques, les avantages concurrentiels dont dispose l’entreprise cible ainsi que ses facteurs clé de succès.
Analyse de la performance de l’entreprise cible
On peut comparer cette analyse a un entonnoir. Après avoir fait une étude globale, l’investisseur va entrer dans le détail et s’intéresser au côté intrinsèque de l’entreprise. Plusieurs indicateurs existent à cette étape pour mesurer la performance opérationnelle, à savoir des indicateurs comme le chiffre d’affaires, la marge opérationnelle, l’EBE (Excédent Brut d’Exploitation, également dénommé EBITDA en anglais), le résultat d’exploitation, le résultat net, mais aussi le bénéfice net par action et les free cash-flow générés (il s’agit des flux de trésorerie réels après retraitement notamment des amortissements et provisions).
Tous ces éléments seront comparés à la fois avec l’évolution dans le temps, mais aussi avec l’évolution de ceux des concurrents.
Examen du bilan et de la solidité de l’entreprise
Après s’être intéressé au compte de résultat à l’étape précédente, l’investisseur va se concentrer sur le bilan de l’entreprise. Cette étape cruciale permet de vérifier la solvabilité de l’entreprise. A ce niveau, l’investisseur comparera le niveau de passif avec les capitaux propres de l’entreprise cible. Il tiendra compte des ressources financières de l’entreprise, du niveau de dettes, ainsi que du niveau de trésorerie Le but est donc de savoir si l’entreprise est capable de faire face à ses dettes. Par ailleurs, si l’entreprise est trop endettée, elle ne pourra plus faire appel à de nouveaux emprunts pour les investissements à venir. L’entreprise idéale sera celle qui trouve un juste milieu entre investir ses fonds propres et faire appel à l’emprunt.
Gouvernance de l’entreprise
Même si ça peut paraître abstrait, il est important de tenir compte dans l’analyse de la gouvernance de l’entreprise. Pour cela, trois axes d’études existent pour la déterminer, à savoir la relation qu’a le gérant avec les investisseurs, la gestion des opérations de l’entreprise et enfin l’allocation du capital.
Perspectives à venir pour l’entreprise
On peut die de cette étape qu’elle est la conclusion de toutes les étapes précédentes. En effet, la qualité de la réponse dépend du travail effectué préalablement. Le but pour tout investisseur, est de déterminer les potentiels à venir, ce que son investissement va lui rapporter. Il lui importe donc peu de des performances passées. L’analyse aidera donc l’investisseur à déterminer les potentiels profits à venir.
Les différentes méthodes de valorisation
Tout bon investisseur utilisera plusieurs méthodes de valorisation pour s’assurer d’avoir un résultat d’étude le plus pertinent possible.
On peut citer les méthodes de valorisation suivantes :
Les méthodes patrimoniales, comme l’ANR (L’Actif Net Réévalué) ou la rente du goodwill. Ces méthodes s’intéressent au patrimoine l’entreprise, à savoir ses actifs (comme ses immobilisations), mais aussi son passif à travers les dettes.
Les méthodes flux, comme le DCF (Discounted Cash Flox) et les dividendes actualisés. Ces méthodes suivent une logique de flux à venir.
Les méthodes comparables comme les comparables boursiers ou les comparables transactionnels. On se retrouve dans ce cas dans une logique comparative, en comparant l’entreprise cible avec d’autres entreprises du secteur que l’on considère comme équivalente.