Tout savoir sur l’immobilier d’entreprise : acheter ou louer ?

0
1142
Immobilier d’entreprise

L’entrepreneur doit avoir un local professionnel pour exercer son activité. En général, la location d’un local suffit, mais l’achat peut s’avérer plus adapter. De nombreux paramètres (typologie d’entreprise, modalités de détention et autres) sont pris en compte pour prendre la bonne décision. Faut-il acheter ou louer son immobilier d’entreprise ?

Pourquoi acheter un local professionnel ?

Plusieurs facteurs influencent la décision d’acheter un local. En effet, une entreprise doit prendre en considération la structure de son capital, son activité ou encore son objet social. Il faut avouer qu’une entreprise qui achète ses bureaux n’est plus obligée de payer des loyers. Les sociétés qui possèdent un local ne sont plus liées par un contrat de bail. Elles doivent trouver un avantage économique ou une solution à un besoin patrimonial dans l’acquisition d’un local. La motivation qui encourage les entreprises à devenir propriétaire de leurs bureaux peut être financière. L’objectif de cette démarche est de maitriser le coût de l’immobilier. Le local professionnel peut être acquis par l’entrepreneur à titre personnel, via un site spécialisé en immobilier d’entreprise à Dijon. L’entreprise doit ainsi verser des loyers au chef d’entreprise. L’idée est d’éviter de payer immédiatement les loyers. Grâce à cette solution, l’entrepreneur peut transmettre facilement son activité et continuer à profiter de son investissement immobilier. Il évite aussi les problèmes relatifs au partage des coûts de travaux, la reconduction du bail ou encore la revalorisation du loyer. Néanmoins, le dirigeant d’entreprise ne peut pas choisir cette option s’il a souscrit à un emprunt en son nom. Un local professionnel qui est la propriété de l’entreprise peut être rénové ou modifié en fonction des besoins. Les entreprises qui disposent de ses propres bureaux ont plus de valeur.

La location d’un immobilier d’entreprise

Les sociétés peuvent choisir de louer un local professionnel au lieu de l’acheter pour devenir propriétaire. Dans ce cas, il faut payer des loyers qui peuvent être déduits du bénéfice imposable de l’entreprise. Le loyer peut augmenter au fil du temps. Une société avec peu d’apports peut choisir de s’engager dans une démarche de crédit-bail immobilier. Le fonctionnement de cette solution est simple. Il consiste à verser des loyers qui permettent à l’entreprise de devenir propriétaire au terme du contrat. Cette formule est intéressante, mais il convient de faire attention au coût de l’opération. La location d’un local professionnel est la meilleure voie à suivre pour les jeunes entreprises. En effet, si l’activité est encore récente, un changement de local peut s’opérer lorsque les affaires commencent à prospérer. Les anciens bureaux peuvent devenir étroits pour l’épanouissement de l’entreprise. Ainsi, il sera plus facile de déménager si le local est loué.

Un marché florissant

L’immobilier est un marché dynamique. L’investissement dans les locaux professionnels représente une part importante du domaine de l’immobilier. Les acquéreurs institutionnels français sont en grande partie à l’origine de ce dynamisme. Ils privilégient généralement les rendements stables. Ils s’intéressent principalement aux biens immobiliers qui se trouvent dans les emplacements n° 1 ou 1 bis. Les PME et les PMI optent souvent pour l’achat d’un local afin de constituer un patrimoine. De plus, l’achat intéresse les professions libérales qui ont réussi à entretenir leur réputation. Une formule qui permet de céder l’esprit tranquille l’activité en cas d’arrêt. L’entrepreneur peut utiliser à sa guise le local. Il peut aussi choisir de le louer à celui qui reprend son activité. Il est parfaitement libre de décider ce qui souhaite faire avec le bien après l’arrêté de l’activité. La location du local professionnel permettra à l’entrepreneur de constituer un revenu complémentaire au moment de la retraire. Une entreprise qui est propriétaire de ses bureaux peut mettre en gage le local en cas d’emprunt.